Modele de negociation commerciale


Cela sugg?rerait que les mercantilistes ?taient justes, qu`un pays serait bien avis? de restreindre les importations. Cependant, presque tous les ?conomistes d`aujourd`hui rejetteraient cette conclusion et, en fait, de nombreux ?conomistes estiment que la r?duction de leurs barri?res commerciales profite ? un pays, que les partenaires commerciaux du pays r?duisent ?galement leurs barri?res. Adam Smith et de nombreux ?conomistes apr?s lui affirment que l`objectif de la production est de produire des biens pour la consommation. Stephen Cohen et ses coll?gues expriment cet argument comme suit: «les th?ories de l`avantage comparatif (classique et n?oclassique) impliquent que la lib?ralisation du commerce est toujours b?n?fique pour les consommateurs dans n`importe quel pays, que le pays soit partenaires commerciaux alternatifs en r?duisant leurs propres barri?res commerciales. De ce point de vue, l`accent mis sur l`abaissement r?ciproque des barri?res commerciales dans la plupart des efforts r?els de lib?ralisation du commerce… est ?gar?. En mars 1801, le pape Pie VII ordonna une certaine lib?ralisation du commerce pour faire face ? la crise ?conomique dans les ?tats pontificaux avec le motu proprio «le pi? colte»; Malgr? cela, l`exportation de ma?s national a ?t? interdite pour assurer la nourriture pour l`?tat. En analysant l`impact d`un exc?dent ou d`un d?ficit, les ?conomistes consid?rent souvent le «commerce» tr?s largement en d?finition. En r?gle g?n?rale, les ?conomistes ne consid?rent pas le simple ?quilibre du commerce des marchandises comme pertinent comme le «compte courant», qui comprend la balance des ?changes de biens et de services, plus les recettes nettes de revenu international (b?n?fices vers?s par les investissements ? l`?tranger, paiements de redevances, int?r?ts et dividendes) et les transferts unilat?raux (aide ?trang?re et transferts ? l`?tranger par des particuliers). ? l`exception des transferts unilat?raux, tous ces ?l?ments sont couverts par nos accords commerciaux. Puis Adam Smith a contest? cette pens?e dominante dans la richesse des Nations publi? en 1776. [2] Smith a soutenu que lorsqu`une nation est plus efficace qu`un autre pays dans la production d`un produit, alors que l`autre nation est plus efficace pour produire un autre produit, les deux nations pourraient b?n?ficier par le commerce.

Cela permettrait ? chaque nation de se sp?cialiser dans la production du produit o? elle avait un avantage absolu, et ainsi d`augmenter la production totale sur ce qu`elle serait sans commerce. Cette perspicacit? impliquait des politiques tr?s diff?rentes de celles du mercantilisme. Elle impliquait moins d`implication du gouvernement dans l`?conomie et une r?duction des obstacles au commerce. L`?mergence de ces vastes cha?nes d`approvisionnement a d`?normes implications. Cela signifie que pour de nombreux produits, le concept traditionnel de «pays d`origine» ne s`applique plus, car de nombreux produits ont de nombreux pays d`origine. Cela signifie ? son tour que les statistiques commerciales normalis?es ont des limites quant ? leur utilit? pour comprendre ce qui se passe r?ellement dans le commerce mondial. [22] il a un impact sur la fa?on dont les pays devraient aborder le d?veloppement ?conomique, parce que cela signifie que les pays en d?veloppement doivent faire partie de ces cha?nes d`approvisionnement mondiales comme un moyen d`augmenter le montant de la valeur ajout?e dans les pi?ces et les mat?riaux fournis ? ces fournitures Cha?nes. Et il a un impact sur la fa?on dont les entreprises se voient-une entreprise de vente ? l`?chelle mondiale et l`approvisionnement de ses pi?ces et mat?riaux se consid?re globalement comme une entreprise «globale» plut?t que comme une entreprise «nationale». En cons?quence, les entreprises de certaines industries, comme l`?lectronique et les produits chimiques, sont devenues des soci?t?s multinationales et ont commenc? ? acheter et ? produire des pi?ces et des mat?riaux dans un certain nombre de pays. Chaque fois que ces pi?ces et mat?riaux traversent une fronti?re, une transaction commerciale internationale s`est produite; puis, lorsque le produit final est export?, une autre transaction commerciale internationale s`est produite. Aux XVIIe et XVIIIe si?cles, la pens?e pr?dominante ?tait qu`une nation prosp?re devrait exporter plus qu`elle n`importe et que l`exc?dent commercial devrait ?tre utilis? pour ?largir le Tr?sor de la nation, principalement l`or et l`argent.

Cela permettrait au pays d`avoir une arm?e et une marine plus grandes et plus puissantes et plus de colonies.